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Michael J. Fox : atteint de la maladie de Parkinson, il défie les pronostics et le temps qui lui est compté [Photos]

Michael J. Fox : atteint de la maladie de Parkinson, il défie les pronostics et le temps qui lui est compté [Photos]


Ce fut d’abord un signe infime. 1990. Michael J. Fox tourne, en Floride, Doc Hollywood lorsqu’il constate qu’il perd, par moments, le contrôle de son petit doigt. Se rendant chez un médecin, il s’entend dire : « Rassurez-vous ! Ce n’est rien. » Mais le « rien » gagne du terrain. Deux mois après cette alerte, l’acteur sent une raideur anormale paralyser son bras gauche. Le verdict d’un spécialiste new-yorkais est, cette fois, sans appel. Il sonne comme une condamnation : « Monsieur Fox, vous avez la maladie de Parkinson. » La faute à qui ? À quoi ? Très vite, Michael cessera d’insulter le destin. Comme pour mieux narguer le mal, le comédien en fera même un jeu : « Dès que ma main tremble, mon fils la prend entre les siennes. » Tel le héros de Kipling, Michael J. Fox est un capitaine courageux. « J’avais le choix, constate-t-il ; adopter une mentalité de forteresse assiégée ou partir à la dérive. » Parfois, quand il flanche, l’acteur s’amuse de l’ironie de la vie. Et de cet automne 1984 lorsque, jouant dans un film d’horreur fauché, il enviait le sort d’un de ses potes comédien, embauché pour jouer un père de famille dans le futur blockbuster de l’été : « Je me disais « merde » ; mon copain Crispin Glover est dans un film produit par Spielberg, tandis que je me traîne, pitoyable, sous un maquillage de loup-garou. » Quelques semaines plus tard, le héros de Retour vers le futur, Eric Stoltz, était licencié, et Michael, favori du réalisateur Robert Zemeckis mais retenu par le tournage de la série Sacrée Famille, le remplaçait au pied levé. Tenir jusqu’au bout. Cela avait été le cas, depuis ses débuts hasardeux.

Michael J. Fox, le chouchou d’une génération

Né en 1961 au Canada, dans l’Alberta, ce fils de militaire est un ado passionné de hockey sur glace et de rock. Un jeune qui ressemble étonnamment à son futur personnage de Marty McFly : « J’ai passé mon temps au lycée à faire du skateboard, courir après les filles et jouer dans des groupes. » Il a 17 ans lorsque son père accepte qu’il lâche l’école, l’accompagnant même en voiture à Los Angeles où le garçon rêve de devenir comédien. Après trois années de vaches maigres, Michael doit vendre ses meubles pour manger à sa faim. Il est sur le point de revenir au bercail, lorsque son engagement sur Sacrée Famille change la donne. Mais c’est bien son héros cool, dynamique et touchant de la trilogie de Retour vers le futur qui en fait le chouchou d’une génération. L’acteur, issu d’un milieu modeste, longtemps complexé par sa petite taille d’1,63 m, redoutant que la chance ne tourne, peine à s’habituer au succès. Buvant sec pour vaincre son insécurité, il s’accomplit, toutefois, à la fin des années 1980. Professionnellement, Light of Day, de Paul Schrader et, surtout, Outrages, de Brian De Palma, sur fond de guerre du Vietnam, lui font quitter les rôles de pré-adultes survitaminés pour accéder aux emplois dramatiques.

Atteint de la maladie de Parkinson, il défie les pronostics et le temps qui lui est compté

Avec son épouse Tracy Pollan, il a eu quatre enfants, dont Aquinnah et Schuyler. Dans sa vie privée, Fox épouse, en 1988, sa partenaire de Sacrée Famille, Tracy Pollan. Bientôt parents de quatre enfants, le couple aurait pu apporter au comédien la stabilité dont il rêvait. C’est une autre expérience que va lui offrir la maladie. « Le drame qui m’a frappé, dira-t-il sans malice, a été un cadeau de la vie. » De fait, entre traitements médicamenteux, écriture de livres, création d’une fondation contre la maladie de Parkinson, moments partagés en famille et rôles adaptés à son état, Michael défie les pronostics et le temps qui lui est compté. « Je m’occupe du quotidien, révèle sa femme, tandis que Michael garde une vue d’ensemble sur nos existences. Ce n’est pas pour autant un Superman ; il a juste une attitude très positive. » Lui-même l’admet : « Les gens me regardent avec de la peur et de la tristesse dans les yeux. Mais ils ne voient pas ce que je ressens et que je pourrais résumer à : « Ok ! C’est juste ma vie. » » De fait, lorsque son mal est diagnostiqué, il y a vingt-cinq ans, la médecine n’accorde au héros de Spin City qu’une dizaine d’années au cours desquelles il pourra exercer son métier. En dépit de cela, on l’a vu se produire en 2013 dans son propre show et jouer, l’été dernier, de la guitare sur scène au côté de Coldplay. Ses remèdes secrets ? Un sommeil réparateur et la méditation. À 55 ans, le petit Mike d’Edmonton, Alberta, répète à qui veut l’entendre : « N’ayez pas pitié de moi. »



Source: TeleStar | NonStopZapping

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Written by FLASHMAG

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