Jean Ferrat : qui était sa femme Christine Sèvres ? [Photos]
Un jour, un destin retrace ce dimanche 23 octobre à 22h35 la carrière et la vie du chanteur Jean Ferrat . Laurent Delahousse aborde notamment le début de sa carrière au milieu des années 1950 quand le chanteur, sans sa célèbre moustache mais encore avec sa guitare en bandoulière, écumait les cabarets à la recherche de cachets.
Elle s’inspire du métro pour choisir son nom d’artiste
En 1956, il fait la connaissance d’une apprentie comédienne, chanteuse à ses soirs perdus : Christine Sèvres . Née Boissonnet, le 25 mars 1931 à Paris, Christine a pris un nom d’artiste afin de ne pas contrarier ses parents. Vivant en face de la station de métro Sèvres-Babylone, elle n’est pas allée chercher bien loin l’inspiration…
Une artiste rive gauche
Attirée par l’ambiance de Saint-Germain-des-Prés, elle a déjà intégré le maelström artistique de la Rive gauche après avoir exercé de nombreux métiers pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille Véronique, née d’une union sans lendemain. Christine veut être actrice mais elle finit, de guerre lasse, par s’adonner à un autre art : la chanson.
Appréciée des professionnels mais pas du grand public
Tout au long des années 1960, son magnétisme et la finesse de sa voix enchantent non seulement Jean Ferrat mais aussi d’autres artistes comme Georges Brassens qui lui demandera plus tard de faire ses premières parties à Bobino. Malheureusement, elle n’électrise toujours pas les foules.
Un déclin inexorable
Traqueuse à l’excès, exigeante sur la qualité des textes, Christine Sèvres, quasi immobile sur scène, reste une étoile montante, sans jamais connaître son apogée. La sienne déclinera, de façon inversement proportionnelle à celle de son mari, devenu l’interprète inoubliable de La montagne.
Elle choisit la peinture et l’alcool
Pour Christine, la montagne du succès est trop dure à gravir. Elle abandonne la chanson en 1972 pour se consacrer à la peinture, un autre art qui la plonge davantage dans le repli sur elle-même. Pendant neuf ans, elle restera dans l’ombre de Ferrat qui a trouvé une autre femme avec qui « unir son errance ». Elle, ne trouve comme autre compagnon que l’alcool.
Un cancer l’emporte le 1er novembre 1981, quelques jours après Georges Brassens.
Source: TeleStar | NonStopZapping