Mystic river, France 3 : découvrez les enfants de Tim Robbins et de Susan Sarandon [Photos]

Jack Henry : sur les traces de papa

Né le 15 mai 1989 à New York, ce grand gaillard d’1,94 m a usé ses fonds de culottes sur les plateaux de cinéma, au gré des tournages de ses illustres parents Tim Robbins et Susan Sarandon. A 5 ans, il joue un petit rôle dans le film de son père, La dernière marche, où il donne la réplique à Sean Penn. Rien d’étonnant donc que le jeune homme se lance dans l’écriture de scénarios et, comme son père, passe derrière la caméra en 2013, filmant les SDF dans treize villes des Etats-Unis, entre Los Angeles et New York. Biberonné au militantisme, Jack Henry dézingue les clichés sur les exclus dans ce documentaire, sobrement intitulé Storied Street.

Un an plus tard, il enchaîne avec un autre documentaire, Hot Summer, sur le réchauffement climatique. Loin du formatage hollywoodien, ses films engagés tentent de réveiller les consciences de ses concitoyens. Dommage qu’ils ne soient pas encore visibles en France !

Petite parenthèse enchantée, le jeune cinéaste vient de tourner Opening Night (ne pas confondre avec le film de 1977, de John Cassavetes), une chronique sur une troupe de théâtre étudiante et leur professeur, lors de répétitions de Songe d’une nuit d’été de Shakespeare.

Miles : l’excentrique

Comme son frère aîné, Miles a débuté très modestement comme acteur, dès l’âge de 2 ans, dans le film paternel La dernière marche. En 2009, le jeune homme réitère l’expérience en faisant une courte apparition dans le mélodrame The Greastest, comptant au casting Susan Sarandon (tiens, tiens !), Pierce Brosnan et Carey Mulligan. Mais Miles est davantage attiré par la musique. A 24 ans, il chante et joue de la basse dans le groupe de rock, The Tangests.

Sur scène, il arbore des tenues excentriques. Comme sa mère, fervente militante de la cause LGBT (Lesbienne-Gay-Bi-Trans), Miles pourfend la théorie du genre, déclarant récemment dans la presse américaine : « Je porte des robes sur scène et pour des soirées occasionnelles parce que je ne supporte pas les cravates. Je porte des robes pour explorer ma féminité et non dans le but de changer de sexe ! » Le rocker a d’ailleurs donné un aperçu de son goût pour l’extravagance à l’avant-première new-yorkaise de Zoolander 2, en février dernier, où il posait au côté de sa mère, en collant et jupe bleu ciel, le tout surmonté d’une veste incrustée de peluches ! Une façon pour Miles de se faire remarquer et, peut-être, de se démarquer de ses célèbres parents !