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Bruno Wolkowitch, Les Hommes de l'ombre : “La série rejoint la réalité de façon complètement dingue” [Interview]

Bruno Wolkowitch, Les Hommes de l'ombre : “La série rejoint la réalité de façon complètement dingue” [Interview]



Télé Star : Cette saison est-elle celle de la chute finale ?

Bruno Wolkowitch : Exactement. C’est la petite histoire humaine dans la grande histoire nationale. À nouveau, notre fiction rejoint la réalité de façon complètement dingue avec les attentats : ça fait trois saisons que ça dure. Il doit y avoir un voyant à la prod !

Pour aggraver son cas, votre personnage est amoureux. Cela va-t-il précipiter sa chute ?

Gravement ! Cette saison, Kapita est « touché-coulé » de partout. Déjà qu’il était fragile, le pauvre garçon, bien meilleur dans le boulot que dans la vie privée. Là, c’est un « strike » (au bowling, toutes les quilles tombent, ndlr).

Vous avez souvent confié la difficulté d’incarner un personnage qui vous ressemble autant. Est-ce que, cette fois, vous ne vous portiez pas mieux que lui ?

C’est moins difficile que d’aller à l’usine, quand même. Mais c’est vrai que, pour la première fois depuis trois saisons, j’allais mieux que lui ! C’était même assez drôle de jouer à souffrir. Contrairement à Kapita, j’ai eu la chance de ne pas avoir connu l’atrocité des attentats. Juste essayer d’imaginer ce que ça a pu être, c’était terrible.

Cette saison étant la dernière, avez-vous eu une petite émotion en jouant votre ultime scène ?

Je n’ai pas d’émotions, moi.

Est-ce pour cela que vous êtes comédien ?

Absolument. C’est pour cela que je suis comédien. J’ai besoin qu’on dise « moteur » pour vivre. (Il sourit.)

Avez-vous gardé un souvenir de Kapita ?

Je ne fais pas partie des acteurs qui ont du mal à quitter un rôle. Le seul problème, c’est qu’après, vous vous retrouvez face à vous-même. Mais c’est vrai que, quand c’est possible, j’essaye de donner quelque chose de moi au personnage et de garder quelque chose de lui. En l’occurrence, je lui ai fourni mes montres et j’ai gardé son costume, que j’ai pendu dans un placard et que je ne porterai jamais.

Vous avez échangé tous les deux, finalement…

C’est ça, le travail de l’acteur, non ?



Source: TeleStar | NonStopZapping

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Written by FLASHMAG

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