Les sept mercenaires, France 3 : 5 anecdotes sur le film culte [Photos]

Rivalité

Dans le film, Chris ( Yul Brynner ) et Vin ( Steve McQueen ) deviennent camarades. Sur le tournage il en allait autrement. Yul Brynner avait pourtant insisté pour que Steve McQueen décroche le rôle. Mais il s’est très vite agacé des manières de McQueen qui, pensait-il, tentait constamment de lui voler la vedette sur leurs scènes en duo. Brynner pour paraître plus grand à l’écran que son rival a fini par exiger par exemple qu’on lui érige des petits tas de terre pour se surélever, des tas que McQueen se faisait un plaisir de démolir dès que Brynner avait le dos tourné.

Musique légendaire

La musique écrite et dirigée par Elmer Bernstein est entrée dans la légende . Ironie du sort, un autre futur très grand compositeur de bande originale, John Williams (Les dents de la mer, Star Wars, Indiana Jones…) était dans l’orchestre. C’est lui qui joue du piano.

Propres les costumes !

Le tournage au Mexique à partir de mars 1960 n’a pas été de tout repos. Le tournage du film Vera Cruz avait laissé un très mauvais souvenir aux Mexicains. Les censeurs locaux se sont donc arrogé le droit de dicter leurs conditions. Ce sont eux qui, par exemple, ont exigé que, contrairement à tout réalisme, la totalité des paysans mexicains du film porte des costumes et des chapeaux impeccablement propres.

Amis pour la vie

Britt, le spécialiste du lancer de couteau incarné par James Coburn , devait au départ être incarné par Sterling Hayden . L’acteur ayant renoncé, Robert Vaughn qui joue Lee le flingeur à bout de nerf, a recommandé son vieux camarade d’enfance, James Coburn. L’amitié entre les deux hommes a duré jusqu’à la mort de James Coburn en 2002. Robert Vaughn  est d’ailleurs l’unique survivant aujourd’hui en 2016 des stars du film.

Reconnaissance

Le film est — c’est indiqué au générique — inspiré librement du film culte Les sept samouraïs d’ Akira Kurosawa . Le réalisateur japonais a semble-t-il apprécié le western — contrairement à la critique et au public américain — au point d’envoyer en cadeau à John Sturges , le réalisateur des 7 mercenaires, un magnifique sabre d’apparat.

Diaporama réalisé par Anne-Laure Duvernet.